5 raisons de voir "The Woman King" au cinéma.
Dernière mise à jour : 27 nov. 2024
Si tu me suis sur les réseaux sociaux, et sur Instagram en particulier, tu sais déjà que je suis une vraie filmovore. J'ai toujours adoré ça et depuis quelque temps, il m'arrive même de reconnaitre un film et même une scène précise juste en écoutant à travers le mur chez le voisin. C'est cool hein !

Le seul souci avec ça, c'est qu'au bout d'un moment, tu deviens vite difficile à contenter. Les scénarios commencent à se ressembler et même si tu n'as jamais foulé du pied un plateau de tournage et que tu n'as aucune idée des ressources nécessaires à la production d'un simple documentaire, tu en veux plus. Tu veux du frisson, de l'inattendu, du spectaculaire… Récemment, j'ai eu tout ça avec The Woman King de Gina Prince-Bythewood.
The Woman King retrace l'histoire des Agojie, une armée constituée uniquement de femmes soldats dont le rôle est de protéger le royaume du Dahomey (aujourd'hui connu comme le Bénin) et son roi.
Des films sur les amazones, j'en ai vu, mais jamais encore avec ce niveau de férocité. J'aurais peut-être dû m'y attendre en voyant Viola Davis à l'affiche, mais même là, jamais, je n'aurais pu m'attendre à la merveille que j'ai eu sous les yeux.
Voici cinq raisons pertinentes de faire un tour en salle et faire la rencontre de Izogie, Amenza, Nawi, le très canon King Ghezo et de Nanisca, la Femme Roi.
1- Pour être tout à fait honnête, c'est toujours mieux au cinoche.
Si tu as bien lu, je n'ai pas juste dit, " il faut voir The Woman King" ! J'ai précisé "au cinéma" et toutes celles et ceux qui y sont déjà allés, savent que la différence est flagrante. Je n'y avais jamais posé les pieds et Dieu seul sait pourquoi lorsque j'imaginais Canal Olympia Yaoundé, je visualisais toujours un petit local avec des gens se marchant dessus et plein de bavardage. J'en profite pour vous présenter mes excuses les gars (Canal Olympia), je suis comme ça parfois.
L'expérience a été des plus agréable, et la projection tellement impressionnante ! C'est beaucoup plus intéressant de voir des scènes de combat et des têtes qui sautent de cette façon. Je ne te parle même pas de l'ambiance générale dans la salle, c'était trop bien !
2- Le décor et l'accent des personnages.
La première chose qui m'a frappé a été le décor. J'avais l'impression d'être de retour à la maison.
Pour remettre les choses dans leur contexte, je ne vis pas en occident (pas encore). Je suis dans le quartier des stars à Yaoundé au Cameroun. Mais le paysage dans le film m'a rappelé l'enfance au village. Je me souviens m'être demandé, en plein visionnage, ce que devait ressentir tous les expatriés qui n'ont pas pu faire un tour chez eux depuis des années.
Autre point plaisant, l'accent des acteurs, du pur bonheur ! les intonations, les exclamations, merde !
On se sent à la maison ! L'accent du King est mon préféré, suivi de celui d'Izogi.
3- Les Héroïnes, le king... et Malik !
Elles sont féroces, vulnérables, mais fortes. De toutes les morphologies, elles sont belles !
À la vue du King Ghezo, toute la gent féminine de la salle a réagi (moi y compris). Avec ses cheveux, sa barbe, son torse et son allure, c'est vraiment le plus puissant roi de tous les temps !
Et puis, il y a Malik... qui flirt avec l'une des guerrières. personnellement, j'ai apprécié qu'il ne se soit rien passé entre eux, il aurait pu gâcher tout le potentiel de cette jeune femme.
(PS : J'aime beaucoup les mecs et leurs beaux pantalons, seulement là, il n'en était pas question.)

4- Les scènes de combat.
Ça cogne et ça cogne très fort dans ce film. Que ce soit Viola Davis qui donne une raclée à un méchant ou elle-même qu'on tabasse, à certains moments, ça fait sursauter. Les combats ne ressemblent en rien à ce que tu as vu dans Black Panther ou dans Charlies Angels heureusement ! Mais certaines synchros durant les combats entre les amazones m'ont rappelés The Old Guard avec Charlize Théron. Au-delà des techniques de combat, ce que moi, je garde de ce film pour la vie de tous les jours, c'est leur force mentale. Comme quoi, même après avoir subi vi*ls, maltraitances et pires sacrifices, il est interdit de jeter l'éponge, de baisser les bras.
*** J'ai la chair de poule !! En fouillant un peu, je viens de comprendre pourquoi les scènes de combat de The Old Guard et celles de The Woman King semblent si similaires. Les deux films ont été réalisés par Gina Prince-Bythewood !
5- Un drame familial…
... Son seul défaut. Il fallait bien que ce film en ait un, non ?!
ça fait un peu cliché, mais rassure-toi, ça ne t'empêchera en rien d'apprécier le film. Je ne vais pas le révéler ici, question de te donner une raison de plus de courir regarder le film… Ne me remercie surtout pas.☺
Je ne me suis jamais penché sur le militantisme africain. J'adore tout ce qui est bien fait, peu importe le sujet abordé. Mais là, j'avoue que ce clin d'œil au continent, et de façon aussi spectaculaire, ça fait plaisir. Ce sentiment d'appartenance que je n'ai jamais pu ressentir avec Black Panther, je l'ai eu avec Viola dans the Woman King.
Qu'as-tu à faire ce week-end ! Vas-y et revient me dire comment tu as trouvé le film… Au cinéma !
Comments